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Ólafsdóttir, Audur Ava 
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Le jeune Arnlotur (c'est lui qui raconte, il ne faut donc pas retenir son nom) quitte son île volcanique natale. On l'aura deviné: il s'agit de l'Islande. Par monts et par vaux, il rejoint un monastère que l'on devine transalpin. Sa passion: les roses (voyez le titre,c'est du latin).
Il emmène avec lui 3 boutures de rosa candida, une variété à 8 pétales. Le monastère est mondialement célèbre pour sa roseraie. Notre ami A. (voir plus haut) remettra de l'ordre dans le jardin. Et dans sa vie par la même occasion.
J'ai totalement plongé dans ce roman d'initiation faussement naïf.
Sans dévoiler l'intrigue, je peux quand même raconter que sa petite fille Flora Sol (hé oui), âgée de 9 mois, le rejoindra, et donnera lieu à une scène qui m'a fait fondre: une dizaine de moines dont le plus jeune est âgé de 50 ans, entourant la petite fille toute blonde.
On ne se change pas...
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
2/1/2011
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Olafsdottir, Audur Ava
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Décidément, la rentrée littéraire réserve de bonnes surprises, et je
remercie mes bibliothécaires de me les faire découvrir.
L'auteure est Islandaise, d'où son nom pour nous exotique, et il s'agit
ici encore d'un premier roman, et toujours aussi peu médiatisé.
Un jeune homme de 22 ans quitte sa famille : père et frère jumeau
muet (la mère est morte dans un accident de voiture), laissant
accessoirement un bébé et la mère de celui-ci (avec laquelle il a passé 1/5e de nuit!...)
Passionné de botanique, il s'embarque pour aller travailler, à
quelques milliers de KM de là, dans le jardin d'un monastère, avec 3
boutures d'une variété de roses à 3x8 pétales, et sans épines...
Roman d'apprentissage donc, attachant et un peu énigmatique : au
bout de sa longue route, il semble retrouver ce qu'il avait quitté au
début, mais entre temps il se sera découvert lui-même, ayant su
approfondir ce que l'on peut trouver de beau dans la vie et le monde,
même si le dénouement montre que la rose sans épine n'est pas pour
demain. (impossible évidemment de résumer le livre sans le...déflorer)
A lire par tous les amateurs de jardins, de cuisines, de bébés, et
accessoirement par les cinéphiles, moyens divers pour accéder à une
forme de spiritualité...laïque, y compris chez les moines, qui
rappellent un peu par leur humanité ceux d'un film récent.
Un excellent antidote à ma précédente lecture (pointillée):
Apocalypse Bébé, dont je ne vous dirai rien, même pas le nom de
l'auteur si par hasard vous l'ignorez.
Bonne lecture.
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Mildcat
(118 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
12/1/2010
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Livre(s) de Audur Ava Olafsdottir critiqué(s) sur le Guide
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